dilluns, 9 de març del 2009

L' université n' est pas une entreprise. L' education n'est pas une marchandise


Mercredi 11 MARS. Tous dans la rue

Une colère qui dure




L’enseignement supérieur et la recherche sont notre bien commun, comme le sont l’éducation, la santé, la justice ou la culture. Tous les citoyens ont donc leur mot à dire.
Dès 2004, pour en améliorer la qualité, les universitaires ont élaboré des propositions : aucune n’a été retenue. Par contre, les réformes actuellement proposées par le gouvernement risquent de détériorer durablement les services publics de l’Université et de la recherche. Elles leur feraient abandonner leur vocation première (l’élaboration et la transmission de savoirs) en les subordonnant aux seuls besoins de l’économie.
Pour dénoncer cette régression et faire progresser ce service public en danger, soutenez-nous.
Pour les étudiants, l’État investit peu. Il voudrait investir encore moins.
Un enseignement de qualité réclame des moyens.  Actuellement, pour chaque étudiant, l’État investit seulement 6000 euros/an à l’Université, contre 13 000 euros en classes préparatoires. L’État a rendu les universités autonomes (loi LRU en 2007). Demain, il peut réduire ses subventions et obliger les Universités à faire exploser les droits d’inscription, aujourd’hui encore modiques. En Angleterre, au nom de cette même politique, les frais de scolarité sont passés en moyenne de 100 £ à 8000 £/an (soit 10.000 €/an !). 
Une dégradation de l’enseignement Actuellement, les enseignants-chercheurs essaient de
dispenser un enseignement de qualité qui s’inspire en partie des recherches qu’ils mènent dans leur laboratoire. Les réformes actuelles envisagent l’enseignement comme une punition à laquelle seraient condamnés certains enseignantschercheurs qui, en pratique, n’auraient plus le temps ni de faire de la recherche, ni de préparer correctement leurs cours, aux dépens de la qualité des enseignements. 

LA RECHERCHE REGRESSE ?

Le discours du Président de la République sur la recherche française est insultant et mal documenté. Notre recherche est en réalité très “efficace” : avec un budget (rapporté au PIB) qui est au 26ème rang mondial, elle tient actuellement le 6ème rang mondial. Or, alors que la recherche est présentée comme une priorité, l’État veut réduire les effectifs de tous les acteurs de la recherche. 
Les enseignants-chercheurs n’auraient pratiquement plus de temps pour la recherche. Le personnel du CNRS et des autres organismes de recherche est déjà en constante diminution. Ainsi, au CNRS, le recrutement de chercheurs a diminué de 25% cette année, passant de
400 à 300, ce qui ne compense même pas les départs à la retraite. Les réformes actuelles aggraveraient cette tendance.

TOUS ENSEMBLE : MOBILISONS NOUS !

Nous voulons améliorer l’enseignement supérieur et la recherche. Cela ne peut se faire que par des réformes élaborées dans la concertation. À l’inverse, avec les projets de réforme actuels, imposés et présentés avec de faux arguments, le gouvernement s’apprête à dégrader durablement l’enseignement supérieur et la recherche.
Ces projets s’inscrivent dans une entreprise plus large de démantèlement du service public d’éducation. Ainsi, la réforme de la formation des enseignants des écoles, collèges et lycées (souvent appelée “mastérisation” dans les medias) risque d’entraîner une régression
de la qualité des enseignements et une très grande précarisation de leur métier.

L' universite n' est pas une entreprise l' education n' est pas un marchandise


Signez la pétition : http://universites.ouvaton.org/

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